• Au delà des rimes


























    Petit furoncle tu ne cesses de grandir,
    puisant ta force dans la haine
    à la merci du bourreau qui te fait souffrir.
    Tu ne comptes plus tes peines
    dont ton pue continue de se nourrir.
    Bien malgré toi tu mues en gangrène.
    Pourtant au bord de la septicémie, tu refuses de guérir.
    Chaque tentative reste vaine
    car celui qui te touche finit toujours par périr.






    votre commentaire

  • Au delà des rimes



    Calfeutrée dans mon antre,
    Les yeux rivés au plafond,
    Un nœud serre mon ventre,
    J'aimerai fuir cette prison.

    J'entends ses pas derrière ma porte.
    Dans le vide, j'observe la poignée tourner.
    Un vulgaire verrou l'empêche d'entrer.
    A cet instant précis, je préfèrerai être morte.

    Je t'en supplie Maman vient m'aider !
    Mais tu dors sur tes deux oreilles,
    Malgré ce que j'ai pu te raconter.
    Je m'invente milles merveilles,
    Je tente l'évasion par la pensée.

    Il change de tactique d'approche.
    D'une voix mielleuse, il m'interpelle.
    Paralysée, je ne réponds pas à l'appel.
    A la poignée pourtant il s'accroche.

    Papa, mon Papa, viens me chercher !
    Jours et nuits, je vis la terreur.
    Là haut, il ne pourra plus rien m'arriver
    Et peu m'importe si je meurs !

    A travers les interstices des volets,
    Je vois le jour qui commence à pointer.
    Il est temps qu'il s'en aille travailler,
    L'heure de mon sursis a sonné
    Jusqu'à ce qu'il puisse recommencer.



    votre commentaire




  • Face aux remous perpétuels
    Aux imprévus,
    A l'impromptu,
    Se ravive un sentiment éternel.

    Celui qui fend mon amure,
    Fait tomber le masque,
    Rend mon cœur flasque
    Et prédisposé à l'obscur.

    Ainsi ma volonté prend peur,
    Je veux dormir.
    Ma joie de vivre se meurt,
    Je veux partir.

    Tiraillée de toutes parts
    Implorant le faucheur,
    Je compte les heures
    Me languissant le départ.

    Le regard dans le vide,
    Je contemple la pluie,
    Écoutant le clapotis,
    Drôle de rythme sordide.

    C'est alors qu'apparaît la lueur,
    Celle que je n'attendais plus,
    Celle qui prend le dessus.
    Une présence incarnant le bonheur.

    Quoi dire ? Quoi penser ?
    Comment réagir ?
    Je me sens frémir,
    J'ai besoin de pleurer...

    Trop de larmes ont coulé !
    Il attrape ma main,
    La réchauffe en son sein
    Et me tire de l'autre côté.




    votre commentaire




  • Attendre, toujours attendre
    Après de vaines espérances.
    J'aimerai voir la tête pendre
    De celle qui abuse ma patience.

    J'ai laissé mon pays,
    Dans un douloureux déchirement.
    Au banc de mes amis,
    Je compte les jours lentement...

    J'ai la haine !
    L'acide coule dans mes veines.
    Je suis folle de rage !
    A hurler la lune tel un loup sauvage.

    Rien de pire que la transition,
    De voguer entre deux eaux,
    A errer hors de toute ambition,
    Son destin se jouant dans son dos.

    La pensée de mes voyages
    Se mue en véritable furie
    Imaginant l'autre rivage
    Où je pourrais être aujourd'hui.

    J'ai la haine !
    L'acide coule dans mes veines.
    Je suis folle de rage !
    A hurler la lune tel un loup sauvage.

    Sentir ses os craquer sous mon emprise
    Ne suffirait pas à apaiser
    Ma rancœur irraisonnée,
    Et ce même en rendant ses cendres à la bise !

    Je contiens une bouffée de larmes
    Mon sang bouillonnant,
    Les membres tremblant,
    Le souffle court, le vague à l'âme...

    J'ai la haine...
    De mon aversion incontestablement,
    C'est la reine !


    18/02/2010



    votre commentaire




  • Parfois je sais, parfois je ne sais pas.
    Comment dois-je interpréter
    Ce que je ressens ici bas ?

    Mon âme est désemparée
    Et ce, depuis des mois.
    Ma raison a renoncé
    A expliqué quoique ce soit.

    Je pensais la source tarie
    Mais quand je me blottie
    Dans le creux de tes bras
    A nouveau, je le sens qui bat.

    Comment ne pas avoir peur
    Après tant de souffrances
    De laisser pénétrer la lueur ?
    Tant de doutes et d'errances
    Ont malmené mon cœur...

    Mais il me suffit de caresser ton image
    Et de sentir ton odeur,
    Pour que s'exprime la voie du sage
    Et m'irradie de bonheur.

    Devant tant d'évidences,
    Dans toutes les langues qui me composent,
    Je libère mon essence...
    A présent, de mon être entier, tu disposes.

    Je t'aime, T'aimi, Mi aim a ou,
    Ti amo, Te quiero, I love you !


    13/02/2010



    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique