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Par Lilouh le 21 Décembre 2010 à 01:21
Le regard perdu dans l'horizon
Affronte les démons qui te ronge
Et songe...
Où sont le cœur,
L'âme et la raison ?
Cherchant la lueur,
Combattant la torpeur,
Tu scrutes ta raison.
D'où proviennent ces émotions ?
A tout cela, je dis non.
Peut-être à tort ?
Sors de mon corps !
Rejoins l'horizon,
Je ne veux plus entendre ton nom...
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Par Lilouh le 29 Novembre 2010 à 23:24
En l'absence de toute présence,
Habitée de silence,
Rien de bien,
Rien de bon...
Telle est ta maison.
Loin de tout réconfort,
Lasse du moindre effort,
Rien de bien,
Rien de bon...
Telle est ta destinée.
Personne d'autre sur qui compter,
Que cet estomac noué,
Rien de bien,
Rien de bon...
Nul rêve auquel s'accrocher.
Quelle est donc cette existence
Où chaque épreuve affrontée
En fait naître une nouvelle à surmonter ?
Quand viendra la délivrance ?
Non décidément :
Ni rien de bien,
Ni rien de bon
Ne meuble ton foyer.
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Par Lilouh le 24 Novembre 2010 à 00:40
L'âme disloquée,
Dispersée,
Et tiraillée
Entre deux forces diamétralement opposées.
Les sens en effervescence,
Pure décadence,
Infiniment teintée d'arrogance.
L'enveloppe charnelle
Éphémère écrin
Dont les ritournelles
Incarnent l'accomplissement du destin.
Quand le tout parle au néant
A travers la fissure,
La peur vient inévitablement
Poser sa morsure.
Course à l'expérience,
Symbole d'espoirs vains
Et parcours d'une distance
Illusoirement sans fin.
La tête craquelée,
Les jambes froissées,
Le ventre perforé.
J'entends cette femme me parler.
Je tend pour mieux écouter
Les secrets qu'elle vient me dévoiler...
Entrelacs de chuchotements
Dont les seuls sons lancinants
Me donnent envie de pleurer.
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Par Lilouh le 6 Octobre 2010 à 22:33
Un pas devant l'autre,
Toujours plus noir,
Vers là où nul apôtre
N'assèche le désespoir.
La rage et la colère
Ne sont même plus.
Dans un souffle d'hiver,
L'allégresse s'est tue.
Alors jour après jour,
La confiance périt.
Elle attend son tour
… nuit après nuit.
Sans port d'attache
Ni aucune destination,
Son âme se détache
Et flirte avec l'aliénation.
Dans un cycle infernal.
Elle pleure.
Loin des ardeurs estivales
Elle se meurt.
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Par Lilouh le 5 Octobre 2010 à 00:49
Je voudrais être un nuage pour me lover dans du coton,
Je voudrais être un poisson pour flirter avec le plancton,
Je voudrais être un paysage pour me fondre dans l'horizon,
Je voudrais être un électron pour voyager sans limitation...
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