• Au delà des rimes

     


    Vogue là où le vent te porte
    A défaut de pouvoir t'ouvrir.
    Tes mots restent lettres mortes,
    Toute tentative vaine fait souffrir.

    Pourquoi pleurer une époque révolue ?
    Pourquoi revivre des sensations qui ne sont plus ?
    Pourquoi chercher ce qui n'existe plus ?

    Vogue là où les vagues te poussent
    Lovée dans ta petite coquille,
    Espérant que la vie soit douce,
    Malmenée comme un jeu de quilles.

    Pourquoi s'ancrer sur une terre marécageuse ?
    Mirage d'un eden éphémère,
    Rivage s'avérant être une chimère,
    Dont seule l'apparence est joyeuse.

    Vogue là où les courants t'amènent,
    Connecte toi à ta propre rumeur.
    Laisse donc toutes ces clameurs
    Pour mieux te départir de la haine.

    Abandonne la rive et fixe l'horizon,
    Parle au bonheur, recouvre la raison !
    N'attend plus rien de personne
    Pour qu'à nouveau ton cœur résonne...

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  • Au delà des rimes

    Un matin tu te réveilles et tu réalises ta propre comédie.
    Tu t'aperçois que personne ne peut t'atteindre,
    que tu donnes sans offrir et que tu ne prends rien de ce qu'on te donne purement et simplement.

    Qu'est-ce qui te différencie des autres ?
    Cette faculté à te barricader ? Cette faculté à laisser planer l'illusion de ta normalité ?
    Peu importe finalement...

    Ce qui compte ici et maintenant c'est que tu te sens comme une terre volcanique qui n'a pas achevé sa transformation avant de pouvoir redevenir fertile.

    Mais tu inspires pourtant amour et confiance alors que tu ne cesses de creuser le fossé qui te sépare d'autrui. Pourquoi s'acharnent-ils à vouloir te toucher quand tu n'aspires qu'à l'isolement ?

    Que voient-ils que toi tu ne peux apprécier ?
    Pourquoi suis-je encore là ?
    Pourquoi me sollicite-t-on ?

    Qu'est-ce que je leur renvoie ? Moi, vil outil de torture qui puisse sa force dans l'aliénation !

    Sont-ils tous fous ou est-ce moi qui ne vais pas ?

    Plus je dis « non » et plus on me répond « oui ».
    C'est l'histoire de ma vie...

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  • Au delà des rimes


























    Petit furoncle tu ne cesses de grandir,
    puisant ta force dans la haine
    à la merci du bourreau qui te fait souffrir.
    Tu ne comptes plus tes peines
    dont ton pue continue de se nourrir.
    Bien malgré toi tu mues en gangrène.
    Pourtant au bord de la septicémie, tu refuses de guérir.
    Chaque tentative reste vaine
    car celui qui te touche finit toujours par périr.






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  • Un jour je t'ai chéri et admiré de manière inconditionnelle jusqu'à ce que mon innocence mute en prise de conscience.
    Pourquoi donner la vie quand on est incapable d'aimer ?
    Pourquoi se reproduire si ce n'est que pour se venger ?
    Tu m'as tout pris jusqu'au moindre fondement de ce qui caractérise l'humanité.
    C'est au crepuscule de ta vie que tu te tentes de te racheter.

    Au nom de quoi devrais-je te pardonner ?
    Ravale donc ta langue de vipère , cesse de distiller ton venin au compte goutte.
    Cesse de lutter contre toi même et accepte ta puanteur.

    C'est la victime qui devient bourreau à son tour...
    Tu pourris de l'intérieur, tu me répugnes.

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