• Au delà des rimes

     

     

    Les feuilles dansent sur la voie déserte

    Il fait bien plus sombre qu'il n'y paraît.

    Le chant du vent, symphonie muette,

    Rythme le temps qui ne fait que passer.

     

    A travers les interstices de la porte,

    La lumière transperce l'obscurité.

    Toute petite, malgré tout tu dois être forte.

    Personne ici bas ne doit t'entendre pleurer.

     

    Par delà la porte,

    Ils attendent le moment opportun

    Pour encore mieux te bafouer.

    Mon ourson et moi ne faisons plus qu'un

    Tapis dans ma grotte.

     

    De longs sanglots réprimés, une sensibilité refoulée,

    De beaux rêves sacrifiés et une insouciance envolée

    Ont peuplé le fil d'une brève enfance avortée

    Avec pour seul réconfort le fantôme d'un père évaporé.

     

    Rendez moi mon innocence !

    Redonnez moi mes yeux d'enfants !

    Vos âmes hideuses sentent le rance

    Et je ne les porterais pas éternellement.

    

     


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    Il ne s'agit pas de faire preuve d'un manque de respect quand on doute, il s'agit d'assumer toute son humanité.

     


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    It rains on my soul,
    Deep and violent sadness.
    Hiding me in a hole,
    Looking for happiness.

    A part of me is near,
    So far away from my heart,
    Only dancing with fear
    And feeding me with art.

    I would take care of your dreams
    And burn the dark cloth of life.
    I want to hold you in my arms,
    And, forever, live in your light.

     

     


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    HAD I the heavens' embroidered cloths,
    Enwrought with the golden and silver light,
    The blue and the dim and the dark cloths
    Of night and light and half-light,
    I would spread the cloths under your feet
    But I, being poor, have only my dreams;
    I have spread my dreams beneath your feet;
    Tread softly because you tread on my dreams...

    William Butler Yeats



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    Il se répand de mille façons,

    Prend tous les visages,

    Attaque à tous les âges,

    Jusqu'à faire perdre la raison.

     

    Il éloigne le discernement,

    Déploie tous les mirages,

    Transforme les paysages,

    Jusqu'à l'enfermement.

     

    Il s'étend sans compassion,

    Corrompt tous les organes,

    Rend le cerveau en panne,

    Et ce, jusqu'à l'aliénation.

     

    Or rien n'est immuable,

    Il existe une antidote

    Pour ne plus être l'hôte

    De toutes ses fables.

     

    Contemple ton fort intérieur,

    Recouvre la vision,

    Fais taire les obsessions,

    Et laisse toi aller au meilleur.

     

    Ecoute battre ton cœur,

    Reprend ta respiration.

    Fixe donc ton attention

    Sur la plus belle des fleurs.

     

    L'amour,

    De soi, d'autrui

    Qui toujours

    Te guérit.

     

     

     


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