•  

    Tu es le blanc, je suis le Noir.
    Tu dilues mon obscurité,
    Me procures la sérénité.
    La lumière aveuglante de l'espoir.

    Tu es le Jour, je suis la Nuit.
    Blottie dans ta chaleur,
    J'oublie toutes mes peurs.
    Mes étoiles scintillent sans bruit.

    Tu es le Yang. je suis le Yin.
    Deux entités antagonistes
    Que la magie de l'alchimiste
    Transforme en fusion divine.

    Je suis la Lune, tu es le Soleil.
    Tu irradies mon cœur,
    M'insuffles le bonheur.
    Sur Terre, il n'y a pas ton pareil.

    J'observe le ciel s'éclaircir.
    Je regarde l'aube pointer
    Souhaitant l'éclipse arriver
    Sans quoi je ne pourrais dormir.

    Même dans les tréfonds de l'Univers,
    Que ce soit au Paradis ou en Enfer,
    Aucun mot n'est assez beau
    Pour te dire «Ti amo»...

     

     


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  • Bercée par les derniers assauts d'une ivresse partagée
    Où chaque geste, chaque mot sont teintés d'éternité,
    Sous mes pieds je sens pourtant la terre vaciller...

    ...rien qu'à l'idée de penser que...

    Le glas du voyage va bientôt sonner
    Et plus aucun rire n'aura envie d'éclater.

    ...je sens...

    Une boule dans la gorge,
    Une nouvelle peine qui me forge.

    Je vis toutes les facettes de l'intensité.
    D'abord l'accomplissement du tout
    Puis la violence d'une douleur effrénée.
    Dans cette valse d'émotions floues...

    ...j'entends...

    - «Mon cœur, mon étoile où es-tu passé ?» 
    (…)
    - «Ne vois-tu pas sa silhouette s'éloigner ?»
    (...)
    «- «Aurais-tu oublié à quoi tu es condamnée ?»

    ...Je me souviens alors que...

    Lâchée dans le néant le plus total,
    La vie toujours reprend ce qu'elle m'a donné.
    Je peux apprivoiser le cristal,
    Mais je vivrais toujours le cœur arraché.

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  • Au delà des rimes


    Il était une fois un petit oiseau mystique que l'on prénommait Pins'h'rondelle.

     

    Alors qu'elle n'était qu'un oisillon sans défense, un gros cafard lui avait écrasé l'aile avec acharnement. Elle l'avait replié et continuait à grandir dans une douleur lancinante qui la caractérisait.

     

    Tant bien que mal elle virevoltait et explorait le monde avec une aile repliée sur son flanc. Elle avait élue domicile dans le creux d'un cerisier et passait le plus clair de son temps à observer la forêt.

     

    Jusqu'au jour où un Papillon Hallucinogène vint se poser sur une branche tout près de sa niche. Il fixa son aile repliée et lui dit :

    • « Petite Pins'h'rondelle, pourquoi gardes-tu ton aile ainsi fermée ? » Pins'h'rondelle lui repondit :

    • « J'ai mal, si mal... Mon aile est brisée, plus jamais je ne pourrais véritablement voler. »

     

    Le Papillon prit le temps de la réflexion et rétorqua :

    • « Penses-tu que la Mère Forêt t'a épargné pour ne plus jamais te voir voler ? Elle ne laisse rien au hasard et n'oublie jamais comment elle t'a nommé.

      Tu es Pins'h'rondelle car on te dit gai comme un pinson. Tu es Pins'h'rondelle car l'hirondelle fait le printemps. Tu es le symbole de la légèreté et de la liberté. Ton aile est blessée mais l'amour de l'Univers saura la réparer. Laisse donc ce cafard se nourrir de nos déchets et tend vers le ciel étoilé. Déploie ton aile et vole ! Vole Pins'h'rondelle ! »

     

    Alors Pins'h'rondelle ouvra son aile. D'abord avec grande difficulté puis avec de plus en plus de dextérité. Elle s'emplit de confiance et se sentait enfin prête à prendre son envol. Elle sautilla jusqu'au bord de son creux de cerisier en croisant le regard enthousiaste du Papillon Hallucinogène. D'un battement d'aile, il lui fit comprendre qu'il était grand temps que la petite Pinsh'rondelle reprenne sa liberté.

     

    D'un bond, elle s'élança vers l'horizon profitant d'un coup de vent pour s'envoler. Un instant elle approcha le sol dangereusement mais l'amour de l'Univers la porta jusqu'aux sommets et elle se fondit parmi les étoiles au milieu de cette nuit d'été.

     

    Fin.



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  • Danse nocturne de l'isolement.
    Disséquant les entrailles,
    Scrutant la muraille,
    Chassant le moindre tourment.

    Femme qui es-tu ?
    Où est passée l'enfant sauvage ?
    Qu'est devenue l'adolescente perdue ?

    « Elles sont couchées dans un tiroir,
    Profond souvenir puisé dans ta mémoire.
    Tu es le blanc, elles sont le noir... »

    Négocie tes virages,
    Evite les obstacles,
    Affronte les débâcles,
    Chevauche au mieux ton nuage.

    Tourment rime avec jugement,
    Oublie la bienséance et la morale.
    Arrache cet inutile pansement
    Qui t'éloigne de la Spirale.

    La larve se transformera alors en papillon,
    Tu mettras un doigt dans l'engrenage
    Et pourras pénétrer ce fulgurant tourbillon.
    L'apprentissage de la vie n'a pas d'âge...


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  • Au delà des rimes

     


    Vogue là où le vent te porte
    A défaut de pouvoir t'ouvrir.
    Tes mots restent lettres mortes,
    Toute tentative vaine fait souffrir.

    Pourquoi pleurer une époque révolue ?
    Pourquoi revivre des sensations qui ne sont plus ?
    Pourquoi chercher ce qui n'existe plus ?

    Vogue là où les vagues te poussent
    Lovée dans ta petite coquille,
    Espérant que la vie soit douce,
    Malmenée comme un jeu de quilles.

    Pourquoi s'ancrer sur une terre marécageuse ?
    Mirage d'un eden éphémère,
    Rivage s'avérant être une chimère,
    Dont seule l'apparence est joyeuse.

    Vogue là où les courants t'amènent,
    Connecte toi à ta propre rumeur.
    Laisse donc toutes ces clameurs
    Pour mieux te départir de la haine.

    Abandonne la rive et fixe l'horizon,
    Parle au bonheur, recouvre la raison !
    N'attend plus rien de personne
    Pour qu'à nouveau ton cœur résonne...

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